Ce soir, les dirigeants des Vingt-Sept décideront probablement d’accorder un nouveau délai au Royaume-Uni, au-delà des deux dates butoirs jusqu’à présent fixées (le 12 avril ou le 22 mai), avant que tombe le couperet du Brexit. D’aucuns évoquent l’échéance, flexible, du 31 décembre. Etat des lieux.
Mini-tournée. A la veille d’un sommet extraordinaire des Vingt-Sept, que précédera une «réunion de coordination» de plusieurs pays (Belgique, Pays-Bas, France, Suède, Danemark, Irlande) dont l’économie pâtirait énormément d’un «Brexit dur», la première ministre britannique s’est successivement rendue à Berlin et à Paris pour défendre une nouvelle fois une requête que l’Union a pourtant déjà rejetée, le 21 mars: reporter la date du Brexit au 30 juin.
Des «éléments nouveaux». Une évolution justifie cette demande, estime Londres. Le gouvernement britannique a, en effet, engagé des négociations avec l’opposition travailliste sur l’avenir des relations entre le Royaume-Uni et l’UE. Le Labour réclame qu’en plus...