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Toulouse: indignation dans le monde après la tuerie dans une école juive

Des réactions indignées proviennent du monde entier après la tuerie lundi dans une école juive de Toulouse

20 mars 2012, 06:40
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La tuerie lundi dans une école juive française a provoqué des réactions indignées dans le monde. Plusieurs pays ont renforcé leurs mesures de sécurité.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a condamné "le meurtre odieux de juifs, dont des petits enfants". "Il est trop tôt pour savoir précisément quelles sont les circonstances de cet acte meurtrier, mais nous ne pouvons pas écarter la possibilité qu'il a été motivé par un antisémitisme violent et sanglant", a déclaré M. Netanyahu.

Péché

"De toutes les choses horribles, je ne connais pas de plus grand péché que le meurtre d'un enfant, un être innocent qui n'a fait de mal à personne", a de son côté dit le président Shimon Pérès, francophone et francophile.

La classe politique israélienne dans son ensemble s'est indignée, tout en soulignant faire confiance à Paris pour élucider au plus vite ce crime. Radios et télévisions en Israël ont interrompu momentanément leurs programmes pour donner des détails sur l'attaque.

L'Autorité palestinienne, par la voix de son négociateur Saëb Erakat, a fait part de son indignation face à cet "attentat".

Le Vatican a exprimé sa "profonde indignation, son effarement, et sa condamnation la plus résolue". "L'attentat de Toulouse (...) est un acte horrible et ignoble, qui s'ajoute à d'autres actes récents de violence absurde qui ont blessé la France", a déclaré le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi.

Horrible

Aux Etats-Unis, la Maison Blanche a condamné "dans les termes les plus forts" cette "horrible attaque", dénonçant un "acte de violence gratuit et révoltant". A New York, la police a décidé de renforcer la sécurité aux abords des synagogues et des institutions juives. Le Canada a condamné "catégoriquement l'attentat lâche et meurtrier", par la voix du chef de sa diplomatie, John Baird.

Au nom de la Commission européenne, José Manuel Barroso a dénoncé un "crime odieux". "Rien n'est plus intolérable que le meurtre d'enfants innocents". Le président de l'UE, Herman Van Rompuy, s'est déclaré "choqué" et a également parlé de "crime odieux". Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a fustigé "les plus lâches violences".

Le Premier ministre belge, Elio Di Rupo, a exprimé "horreur et indignation" et "condamné avec la plus grande fermeté cet acte qui est d'autant plus ignoble qu'il frappe de plein fouet une école et une communauté". Le chef de la diplomatie britannique William Hague s'est dit "horrifié" par cette "violence épouvantable". Varsovie a dénoncé un "acte de terreur". L'ambassade de Turquie à Paris a condamné "fermement et avec véhémence la tuerie".

La peur

Le Congrès juif européen (EJC) a demandé aux autorités françaises de "tout faire" pour retrouver l'auteur de l'attaque. Elle montre la "nécessité" de renforcer l'éducation contre l'antisémitisme, la haine, l'intolérance et le racisme.

Jugeant que l'objectif était que "la peur se répande dans la communauté", le président de l'EJC, Moshe Kantor, affirme que cela "ne réussir(a) pas! Les Juifs d'Europe en général et les Juifs de France en particulier, ont une longue tradition de fermeté face à la haine et à la violence".

A La Haye, la protection a été renforcée autour de l'école juive Maïmonide. Mêmes précautions en Suède où Lena Posner-Koeroesi, à la tête du Conseil des communautés juives, souligne que "la sécurité a été encore un peu renforcée là où nous avons des jeunes et des enfants".

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