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Toutes les dix minutes, un enfant apatride voit le jour

Selon l’ONU, la crise a des conséquences sur l’absence d’origine des nouveau-nés. Le phénomène serait nettement amplifié par le conflit syrien.

03 nov. 2015, 23:20
/ Màj. le 04 nov. 2015 à 00:01
A youth holds a baby wrapped in an emergency blanket after people have disembarked a rubber boat that brought them from neighboring Turkey on the northern shore of Lesbos, Greece, Monday, Nov. 2, 2015. More than 300,000 people have traveled on dinghies and boats from nearby Turkey to Lesbos this year, with dozens dying along the way. (AP Photo/Marko Drobnjakovic) Greece Migrants

La crise migratoire a des conséquences sur l’absence d’origine des nouveau-nés: toutes les dix minutes naît en effet quelque part dans le monde un enfant sans nationalité, a indiqué, hier, l’ONU, qui veut éliminer le statut d’apatride d’ici 2024. Pour les Nations unies, le phénomène est clairement exacerbé par le conflit en Syrie, qui a conduit à la pire crise migratoire en Europe depuis 1945.

D’après un rapport qui doit être présenté aujourd’hui au siège des Nations unies, à New York, par le haut-commissaire pour les réfugiés, Antonio Guterres, «le problème va croissant». Dans les pays où vivent les vingt populations apatrides les plus nombreuses, 70 000 enfants apatrides au moins naissent chaque année. Les pays les plus touchés sont la Birmanie, la Côte d’Ivoire et la Thaïlande.

«Dans le temps limité où les enfants apprennent à être des enfants, l’apatridie peut graver dans la pierre des problèmes qui les...

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