En 2009 et 2010, le numéro un mondial de l'automobile avait rappelé environ six millions de véhicules aux Etats-Unis pour un problème d'accélérations involontaires ou de pédale de frein se bloquant, a rappelé Tony Rackauckas, procureur du comté d'Orange, au sud de Los Angeles, dans un communiqué annonçant l'accord amiable.
Ces défauts avaient écorné l'image de qualité sans reproche et pesé sur les ventes en 2010 et 2011 de Toyota. Aux Etats-Unis, ces problèmes d'accélérations inopinées avaient été accusés d'avoir causé des dizaines d'accidents et provoqué une cinquantaine de décès.
Les dirigeants de Toyota, dont son patron Akio Toyoda, avaient dû s'adonner à des séances d'auto-critique lors d'auditions parlementaires très médiatisées devant le Congrès.