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Trafic de viande de cheval: le cerveau du réseau devant la justice

L'organisateur présumé du vaste trafic de viande de cheval mis au jour dans le sud de la France devrait être entendu par la justice française mercredi.

18 déc. 2013, 12:40
Cette nouvelle affaire concernant la viande de cheval risque d'éprouver à nouveau durement cette filière.

La tête présumée du trafic de viande de cheval mis au jour dans le sud de la France est un grossiste en viande chevaline âgé de 59 ans. Son fils, sa compagne et un marchand de chevaux ont été mis en examen mardi pour "usage de faux de manière habituelle" et "tromperie". Un informaticien soupçonné d'être un faussaire est en outre poursuivi pour complicité, selon le procureur de Marseille Brice Robin.

Tous ont été placés sous contrôle judiciaire. Au total, 21 personnes ont été interpellées lundi en France lors d'une vaste opération mobilisant une centaine de gendarmes.

Filière chevaline mise à mal

Le trafic, aux ramifications européennes (des perquisitions ont eu lieu en Espagne), porte sur 200 chevaux revendus bien qu'impropres à la consommation. Selon le procureur, ce n'est que le début de l'enquête. La fraude pourrait en concerner beaucoup plus d'animaux.

Ces chevaux, achetés à bas prix, provenaient de centres équestres, du laboratoire pharmaceutique Sanofi Pasteur ou encore de particuliers.

La filière de la viande de cheval a déjà été durement touchée par les révélations, début 2013, selon lesquelles l'entreprise française Spanghero vendait de la viande chevaline en la faisant passer pour du boeuf. Elle servait ensuite à la préparation de millions de plats cuisinés pour de grandes marques ou la grande distribution.

Le scandale européen, parti en février de Grande-Bretagne et d'Irlande, avait mis en exergue certains agissements de l'industrie agroalimentaire et l'opacité de ses circuits d'approvisionnement.

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