Le nouveau président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, a fixé hier un ultimatum de trois mois aux entreprises et aux particuliers pour rapatrier tous les capitaux illégalement sortis du pays. Le Zimbabwe est actuellement englué dans une crise économique catastrophique.
«Le gouvernement du Zimbabwe accorde un délai de trois mois pour le rapatriement volontaire des fonds et actifs sortis du pays en violation de la loi, faute de quoi des poursuites seront engagées», a annoncé Mnangagwa dans un communiqué. A l’expiration de ce délai, les autorités «procéderont à l’arrestation de tous ceux qui n’ont pas respecté cette directive et les traduiront devant la justice».
Funeste réforme agraire
Surnommé le «crocodile», Emmerson Mnangagwa, 75 ans, a succédé vendredi, à la tête du Zimbabwe, à Robert Mugabe, 93 ans, qui a démissionné après un coup de force de l’armée.
En crise depuis une funeste réforme agraire lancée au début des années 2000, le Zimbabwe...