Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Traque aux capitaux évadés

28 nov. 2017, 23:53
/ Màj. le 29 nov. 2017 à 00:01
epa06348051 Zimbabwe's interim President Emmerson Mnangagwa delivers a speech during the  swearing in ceremony as the new Head of State and Government and Commander -In -Chief of the Zimbabwe Defence Forces at  the National Sports Stadium, in Harare, Zimbabwe, 24 November 2017. Mnangagwa becomes Zimbabwe's second executive President since 1980 and repalces Robert Mugabe who resigned on 21 November, after 37 years in office. Zimbabwe is due to hold elections in March 2018.  EPA/AARON UFUMELI ZIMBABWE PRESIDENT MNANGAGWA INAUGURATION

Le nouveau président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, a fixé hier un ultimatum de trois mois aux entreprises et aux particuliers pour rapatrier tous les capitaux illégalement sortis du pays. Le Zimbabwe est actuellement englué dans une crise économique catastrophique.

«Le gouvernement du Zimbabwe accorde un délai de trois mois pour le rapatriement volontaire des fonds et actifs sortis du pays en violation de la loi, faute de quoi des poursuites seront engagées», a annoncé Mnangagwa dans un communiqué. A l’expiration de ce délai, les autorités «procéderont à l’arrestation de tous ceux qui n’ont pas respecté cette directive et les traduiront devant la justice».

Funeste réforme agraire

Surnommé le «crocodile», Emmerson Mnangagwa, 75 ans, a succédé vendredi, à la tête du Zimbabwe, à Robert Mugabe, 93 ans, qui a démissionné après un coup de force de l’armée.

En crise depuis une funeste réforme agraire lancée au début des années 2000, le Zimbabwe...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias