«J’ai décidé de me présenter à nouveau à la présidence du parti… Nous avons, aujourd’hui, l’alternative entre la continuité ou la rupture et le renouveau. Je suis le candidat de la rupture et du renouveau», a annoncé sobrement Friedrich Merz, lors d’une conférence de presse matinale, hier à Berlin.
Déjà empêché d’accéder à la tête du parti par Angela Merkel au début des années 2000, celui qui est devenu multimillionnaire en dirigeant la filiale allemande du fonds d’investissement US Blackrock, prône surtout une politique économique et fiscale plus favorable aux entreprises, ainsi qu’un coup de barre politique à droite. Entre autres afin de retenir les conservateurs sensibles aux sirènes de l’extrême droite.
Cette annonce était attendue. Elle suit celle de Norbert Röttgen, fidèle d’Angela Merkel et actuel président de la commission des Affaires étrangères du Bundestag, qui s’est déjà déclaré la semaine dernière. La surprise est plutôt venue du...