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Trois soldats étrangers ont été tués lors d'un attentat à Kaboul

Quatre militaires de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) commandée par l'Otan en Afghanistan ont été tués lors d'un attentat près de l'ambassade américaine à Kaboul ce mardi matin.

16 sept. 2014, 11:03
Un attentat à la bombe près de l'ambassade des Etats-Unis à Kaboul a tué mardi quatre militaires de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) commandée par l'Otan en Afghanistan.

Un attentat-suicide à la voiture piégée près de l'ambassade des Etats-Unis à Kaboul a tué mardi au moins trois trois soldats de l'Otan et blessé une quinzaine d'autres personnes. Il s'agit de la première attaque depuis plusieurs semaines dans une capitale afghane en pleine paralysie politique post élection présidentielle.

L'explosion, massive, a secoué Kaboul vers 08H00 à l'heure de pointe du trafic matinal sur la route de l'aéroport, près de l'entrée du vaste complexe fortifié de l'ambassade américaine.

Hashmat Stanikzai, porte-parole de la police de Kaboul, a fait état de "13 civils blessés". "Au moins trois soldats de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) ont été tués dans cette attaque ennemie", a de son côté annoncé l'Otan, sans préciser comme de coutume leur(s) nationalité(s), laissant ce soin à leur pays d'origine.

L'Otan a annulé un précédent communiqué faisant état de la mort de quatre militaires. Un photographe de Reuters dit de son côté avoir vu les forces de l'Otan emmener dans leur caserne quatre cadavres enveloppés dans des housses de plastique noir.

Revendication

L'attentat a aussitôt été revendiqué via Twitter par les rebelles talibans, qui luttent depuis fin 2001 contre le gouvernement et ses alliés de l'Isaf, dirigée par les Etats-Unis.

L'Isaf, qui compte aujourd'hui 41'000 soldats, dont 29'000 américains et 300 polonais, a prévu de retirer toutes ses troupes de combats du pays d'ici la fin de l'année, après 13 ans de présence qui n'ont pas permis de vaincre la rébellion menée par les talibans.

Accusations de fraudes

Il s'agit de la première attaque dans la capitale depuis plusieurs semaines, au moment où la classe politique afghane tente de mettre fin au blocage entre les deux candidats du second tour de la présidentielle de juin dernier, Abdullah Abdullah et Ashraf Ghani, qui revendiquent chacun la victoire.

Les deux rivaux négocient pour tenter de trouver une issue à ce scrutin censé désigner le successeur de Hamid Karzaï - seul homme à avoir gouverné le pays depuis 2001 avec l'appui des Occidentaux -, mais marqué par de multiples accusations de fraudes.


 
 

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