Donald Trump n’avait pas de mots assez durs, durant la campagne présidentielle 2016, envers Hillary Clinton. «Inapte», selon lui, à exercer les plus hautes fonctions du fait de sa gestion hasardeuse d’informations confidentielles au travers de sa messagerie privée. Voici l’arroseur arrosé, surpris en flagrant délit par le «Washington Post»: lundi soir, le vénérable quotidien, déjà auréolé pour ses révélations sur le scandale du Watergate, en 1972, a jeté un véritable pavé dans la mare, en publiant par le menu les incroyables indiscrétions commises par le président républicain.
Mardi 9 mai, Donald Trump, recevant deux dignitaires russes, le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et l’ambassadeur aux Etats-Unis, Sergueï Kislyak, leur aurait confié l’existence d’une source bien placée dans les arcanes du groupe Etat islamique et de préparatifs d’attentats aériens à l’aide d’appareils électroniques. Il aurait étayé ses dires en allant jusqu’à localiser précisément cette source émargeant auprès de services...