Contrairement aux ordres présidentiels précédents, le décret suspendant l’accueil des réfugiés et fermant temporairement la porte des États-Unis aux natifs de sept nations à majorité musulmane a eu des effets immédiats. Quelque 200 ressortissants de ces pays (Irak, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie, Yémen), titulaires de visas ou d’autorisations de séjour, qui étaient en transit au moment de la promulgation de la mesure, ont été arrêtés à leur arrivée dans un aéroport américain.
Une journée de confusion a suivi, des agents de l’immigration suggérant aux personnes visées de «s’adresser directement à Donald Trump» pour plus d’explications. C’est finalement la justice qui a – temporairement – tranché en suspendant des décisions d’expulsion de nature à créer «un dommage irréversible».
Les démocrates s’insurgent
La bataille juridique est assurée de se poursuivre. Mesurant la fragilité constitutionnelle d’une décision qui n’épargne même pas les résidents légaux aux États-Unis, le chef de cabinet de...