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Trump rassure l'Otan: les Etats-Unis défendront leurs alliés en cas d'agression

Les membres de l'Otan pourront compter sur les Etats-Unis en cas d'agression. Donald Trump a tenu à rassurer ses alliés vendredi, après l'inquiétude qu'il avait suscitée en mai lors de son premier sommet de l'Alliance.

10 juin 2017, 08:43
"J'engage les Etats-Unis sur l'article 5", qui prévoit que les alliés volent au secours d'un des leurs en cas d'agression extérieure, a affirmé vendredi Donald Trump.

Donald Trump a rassuré vendredi ses alliés de l'Otan: ils peuvent compter sur les Etats-Unis en cas d'agression. Le président américain a ainsi tenté de dissiper l'inquiétude qu'il avait suscitée en mai lors de son premier sommet de l'Alliance.

Le milliardaire républicain, grand pourfendeur du déséquilibre des dépenses dans cette alliance militaire - les 28 autres membres ne contribuant pas suffisamment à ses yeux -, avait choqué le 25 mai à Bruxelles. Il avait alors omis de s'engager explicitement pour la défense collective en cas d'attaque contre l'un de ces pays.

 

 

"J'engage les Etats-Unis sur l'article 5", qui prévoit que les alliés volent au secours d'un des leurs en cas d'agression extérieure, a affirmé vendredi Donald Trump lors d'une conférence de presse conjointe à la Maison Blanche avec le président roumain Klaus Iohannis.

Le président américain répondait à une question sur la "menace de la Russie", dont les ambitions régionales inquiètent de nombreux pays d'Europe de l'Est, notamment depuis l'invasion de la Crimée début 2014.

"Evidemment"

"Evidemment, nous sommes là-bas pour protéger. C'est l'une des raisons pour lesquelles je veux qu'on s'assure d'avoir une force très, très puissante en payant le genre de sommes nécessaires pour avoir cette force", a ajouté Donald Trump, qui demande depuis des mois aux alliés de dépenser davantage en matière de défense.

Une seule fois auparavant, l'article 5 a été invoqué pour engager militairement l'alliance. C'était dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001, quand les Etats-Unis avaient demandé le soutien de l'Otan dans sa "guerre contre le terrorisme".

Le président Trump, qui a pourtant dévoilé un débris du World Trade Center lors du sommet à Bruxelles, avait alors généré une onde d'incertitude parmi les alliés. Pour beaucoup, l'omission du pensionnaire de la Maison Blanche marquait un tournant et, selon les paroles de la chancelière allemande Angela Merkel, les européens devaient "prendre leur destin en main".

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