C’est une décision comme les aime Donald Trump: spectaculaire, définitive, justifiée par des considérations chères à son électorat, mais dont les conséquences seront en réalité limitées, du fait de la situation existante. En notifiant officiellement hier le retrait des Etats-Unis de l’Unesco, le secrétaire d’Etat, Rex Tillerson, crève un abcès qui s’infectait depuis six ans.
«Cette décision n’a pas été prise à la légère», affirme Heather Nauert, la porte-parole du département d’Etat, citant «l’accumulation préoccupante d’arriérés» américains auprès de l’institution, «la nécessité d’une réforme fondamentale» et son «continuel travers anti-israélien». Washington entend adopter le statut d’«observateur» non-membre une fois le divorce consommé, le 31 décembre 2018.
Fondée par les Américains
L’Unesco est actuellement en train de sélectionner son prochain directeur général, après huit ans de mandat de la Bulgare Irina Bokova. Deux candidats font la course en tête: l’ancienne ministre de la Culture française Audrey Azoulay et...