C’est peut-être dans l’ordre des choses pour un candidat républicain qui se voit comme un «outsider», en rupture avec les élites politico-médiatiques et porté par un puissant rejet populaire du «système» au pouvoir à Washington. Mais cela ne lui porte pas moins un coup politique qui, ajouté à ses autres difficultés, pourrait contribuer à sa défaite.
Paul Ryan, le speaker (président) de la Chambre des représentants, a décidé lundi de libérer ses troupes de tout devoir de solidarité envers le «nominé» républicain. «Faites ce qui est le mieux pour vous dans votre circonscription», a-t-il conseillé aux 247 élus du Grand Old Party (GOP) qui affrontent eux aussi les urnes le 8 novembre. Pour sa part, il n’a pas formellement retiré son soutien à Donald Trump, mais il a annoncé qu’il ne le défendrait plus et ne ferait pas campagne à ses côtés. Le chef politique du parti prévoit plutôt...