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Turquie: l'Etat islamique revendique l'attentat qui a fait 9 morts et plus de 100 blessés à Diyarbakir

L'explosion d'un véhicule vendredi à Diyarbakir en Turquie a fait 9 morts et plus de 100 blessés. L'attentat a été revendiqué par l'Etat islamique, via la messagerie cryptée Telegram.

05 nov. 2016, 08:18
Une véhicule a explosé devant un poste de police à Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie.

Amaq, l'organe de propagande de l'EI, a affirmé vendredi que le groupe sunnite extrémiste était responsable de l'attentat à Diyarbakir, en Turquie, rapporte le centre de surveillance des mouvements djihadistes SITE. L'attaque a fait neuf morts et plus de 100 blessés.

"Selon une source interne pour l'agence Amaq: des combattants de l'Etat islamique ont fait exploser un véhicule bourré d'explosifs garé devant un poste de la police turque à Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie", a indiqué SITE. Le centre de surveillance a précisé que le message avait été posté sur la messagerie cryptée Telegram.

Le premier ministre turc Binali Yildirim avait attribué l'attaque au parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), une organisation classée "terroriste" par Ankara, Washington et Bruxelles.

Appel de Baghdadi

Le leader du groupe EI, Abou Bakr al-Baghdadi avait appelé jeudi ses soldats à attaquer la Turquie pour se venger d'Ankara, très impliquée dans la lutte contre les djihadistes en Irak et en Syrie.

Le même jour, les autorités turques avaient arrêté treize députés du parti démocratique des peuples (HDP, pro-kurde), dont les deux dirigeants de la formation, Selahattin Demirtas et Figen Yüksekdag.

Les deux chefs et cinq autres députés ont été placés en détention préventive dans le cadre d'une enquête "antiterroriste" liée au PKK, selon l'agence progouvernementale turque Anadolu.

Le HDP est le deuxième parti d'opposition en Turquie. Il a estimé dans un communiqué que les arrestations marquaient "la fin de la démocratie" dans le pays.

 

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