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Turquie: l'explosion à Diyarbakir était un attentat, pas un accident

L'explosion qui a tué deux personnes mardi à Diyarbakir était en fait un attentat, selon le ministre turc de l'Intérieur. La piste de l'accident avait d'abord été privilégiée.

12 avr. 2017, 11:14
Quelque 12 blessés légers étaient toujours hospitalisés mercredi matin.

L'explosion de mardi dans l'enceinte d'un QG de la police à Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie, était un "attentat terroriste" et non un accident, a affirmé mercredi le ministre turc de l'Intérieur. Le bilan s'est alourdi à trois morts.

Après enquête, "il s'est avéré qu'il s'agit d'un attentat terroriste", a affirmé Süleyman Soylu, interrogé sur la chaîne HaberTürk à propos de l'explosion survenue dans la "capitale" du sud-est à majorité kurde du pays. Ce même ministre avait affirmé la veille qu'il n'y avait pas eu d'"intervention extérieure", l'explosion étant "survenue lors de la réparation de véhicules".

M. Soylu a expliqué mercredi que la déflagration avait été provoquée par des explosifs placés en sous-sol, dans un tunnel, sans donner plus de détails. Les autorités ont annoncé l'interpellation de 177 personnes dans le cadre de l'enquête sur cette explosion.

 

Pas de revendication

Dans un communiqué publié mercredi, le gouvernorat de Diyarbakir fait état de trois tués, deux civils et un policier. Quatre blessés étaient encore hospitalisés. Plus tôt, M. Soylu avait évoqué deux morts et 12 blessés légers.

Selon le gouvernorat, environ une tonne d'explosifs logés dans "un tunnel long de trente mètres (...) creusé depuis un immeuble voisin" ont été utilisés dans cette attaque. Un photographe de l'AFP a vu un bâtiment réduit à un amas de poutres, de ciment et de câbles métalliques, signe de la puissance de la déflagration. L'attaque n'a pas été revendiquée et les autorités turques se sont abstenues de désigner un coupable.

 

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