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Uber banni de Buenos Aires, un jour après son lancement

Un jour et puis fini. Buenos Aires interdit Uber, au lendemain de son déploiement dans la capitale argentine. L'application pour téléphones intelligents créé toujours la controverse, accusée de concurrencer les taxis de manière déloyale.

14 avr. 2016, 07:13
Uber n'avait pas laissé indifférent les chauffeurs de taxis, la veille de son déploiement à Buenos Aires.

Un tribunal de Buenos Aires a suspendu mercredi le service de voitures de tourisme avec chauffeur Uber, un jour seulement après son lancement. Il a donné raison aux syndicats de chauffeurs de taxi qui dénoncent une "concurrence déloyale". Les autorités municipales devront appliquer "les mesures nécessaires pour suspendre toute activité de l'entreprise Uber", jusqu'au jugement définitif, a ordonné le tribunal.

La société américaine avait commencé mardi à opérer dans les rues de la capitale argentine. Ce qui avait déclenché la mobilisation immédiate des chauffeurs de taxi: ils ont bloqué les principales artères de la ville. Dans la foulée, cinq organisations de chauffeurs des quelque 38'000 taxis de Buenos Aires, une agglomération de 13 millions d'habitants, avaient déposé un recours en justice. "En principe, ce qu'ils font est illégal. Ils ne fournissent pas un service de transport dans le cadre de la législation en vigueur", avait aussi affirmé, dès mardi, le secrétaire aux Transports de Buenos Aires, Juan José Mendez.

 

José Ibarra, chef du syndicat des conducteurs de taxis de la capitale, a assuré à la presse que le secteur épuiserait "tous les recours légaux pour freiner Uber et sa concurrence déloyale".

Conditions précises

La ville de Buenos Aires autorise un service de véhicules si celui-ci a passé une vérification technique, est couvert par une assurance de responsabilité civile, est enregistré auprès du fisc et fournit une licence au nom du conducteur ainsi qu'une assurance pour tous les occupants. Aucune de ces formalités n'a été remplie par Uber.

"Nous leur avons dit quelles étaient la norme en vigueur et la loi", a raconté Juan José Mendez. "Ensuite, il n'y a plus eu une seule rencontre et ils ne se sont pas présentés formellement pour se conformer à la loi. Ils ne sont même pas enregistrés comme entreprise ni auprès des impôts", a-t-il dénoncé.

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