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UE et Japon font un pas vers l'ouverture de négociations sur le libre-échange

L'Union européenne et le Japon ont franchi jeudi une nouvelle étape vers l'ouverture de négociations de libre-échange, en définissant quels domaines elles pourraient éventuellement couvrir.

31 mai 2012, 16:51
Karel De Gucht, Commissaire européen pour le commerce.

Sans exclure que cela pouvait ne mener à rien, Karel De Gucht, le Commissaire européen au commerce, a annoncé que "l'exercice de définition du champ d'application d'un éventuel accord commercial avec le Japon" était achevé.

"Ce n'est qu'une nouvelle étape, nous n'y sommes pas encore", a-t-il martelé, soulignant qu'il allait désormais s'atteler à proposer dans les prochaines semaines un projet de mandat de négociation, sur la base duquel les gouvernements européens devront "décider s'il est approprié d'ouvrir des négociations" avec le Japon.

Or ces derniers sont très divisés à ce propos, a-t-il convenu à mi-mots en reconnaissant que la question avait donné lieu à un "vif débat" entre ministres.

Un accord commercial avec le Japon pourrait potentiellement augmenter de 50% les échanges entre l'UE et le pays du Soleil levant, soit une augmentation de 29 milliards d'euros en valeur, a rappelé à ses côtés la ministre danoise du commerce, Pia Olsen Dyhr, dont le pays occupe la présidence de l'UE, en jugeant "très encourageant" le fait que le champ d'application d'un éventuel accord ait pu être défini.

Aucun détail n'a été donné sur les domaines définis. Mais l'UE et le Japon s'étaient entendus en mai 2011 sur l'objectif de parvenir à un accord de libre-échange "approfondi et complet", couvrant non seulement les droits de douane mais aussi les obstacles non douaniers au commerce, les services, l'investissement, les droits de propriété intellectuelle, les conditions de concurrence et les marchés publics.

Les Européens, en particulier, attendent que Tokyo s'attaque à la question de ses barrières commerciales et restrictions d'accès aux marchés publics imposées aux entreprises étrangères. Ces dernières sont très critiquées par les patrons européens.

En matière de marchés publics, Tokyo a proposé à la dernière minute des concessions dans le domaine du transport ferroviaire, a précisé Mme Olsen Dyhr.

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