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Ukraine: à peine investi président, l’ex-comédien Zelensky dissout le Parlement

Tout juste investi nouveau président de l’Ukraine, Zelensky a décidé de dissoudre le Parlement. L’ex-humoriste a dit s’engager «à protéger la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine» et «à veiller au bien-être de la patrie et du peuple ukrainien».

20 mai 2019, 11:06
L'ex-comédien et humoriste Volodymyr Zelensky a été investi président d'Ukraine lundi.

Investi président d’Ukraine, Volodymyr Zelensky a érigé lundi en priorité de parvenir à un cessez-le-feu durable dans le conflit dans l’Est. Il a convoqué des législatives anticipées pour mettre en oeuvre sa promesse de transformer son pays.

Le comédien est désormais président: un mois après sa victoire écrasante face au sortant Petro Porochenko, le plus jeune président de l’Ukraine post soviétique, 41 ans, a prêté serment lors d’une cérémonie au Parlement.

Son arrivée ouvre une nouvelle ère pour ce pays indépendant depuis moins de 30 ans, éprouvé par une guerre avec des séparatistes pro russes et de lourdes difficultés économiques.

«Notre première tâche, c’est d’arriver à un cessez-le-feu dans le Donbass», le bassin houiller en partie contrôlé par les séparatistes, a assuré le président dans son discours d’investiture. Il s’est dit prêt pour cela à des mesures impopulaires.

 

 

Cap pro-occidental maintenu

Elu en capitalisant sur la défiance des Ukrainiens envers leurs élites avec ses promesses de mettre fin à la corruption et de «casser le système», il s’engage à maintenir le cap pro-occidental de cette ex-république soviétique.

Son programme reste flou et son équipe largement inconnue. Et beaucoup s’interrogent sur sa capacité à diriger un pays toujours confronté à d’immenses défis, en premier lieu la guerre qui a fait près de 13’000 morts en cinq ans.

Dissolution du Parlement

Confronté à une classe politique frondeuse, Volodymyr Zelensky a annoncé dissoudre le Parlement pour profiter de l’élan de sa victoire écrasante lors de législatives anticipées, sans attendre le scrutin prévu en octobre. Mais le lancement de cette procédure complexe reste entouré d’incertitudes juridiques et les députés actuels pourraient encore l’entraver.

Il a également demandé aux élus de «limoger» le ministre de la Défense, le procureur général et le chef des services de sécurité (SBU), tous fidèles de son prédécesseur.

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