Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Ukraine: l'OSCE doit négocier "mètre par mètre" l'accès au site du crash

La mission de l'OSCE en Ukraine reste compliquée quant à l'accès au site du crash de l'avion malaisien. Mais la coopération avec les séparatistes s'améliore, témoigne dimanche le Suisse Alexander Hug, numéro deux de la mission de l'OSCE en Ukraine.

27 juil. 2014, 08:27
Des trêves temporaires ont lieu plusieurs fois par jour afin de faciliter l'accès au site.

La coopération entre observateurs de l'OSCE et séparatistes sur le site du crash aérien dans l'est de l'Ukraine est "meilleure, bien que toujours compliquée". Interviewé par la "SonntagsZeitung", le Suisse Alexander Hug, numéro deux de la mission de l'OSCE en Ukraine, estime que ces contacts participent à une certaine désescalade des tensions sur certains axes.

"Notre coopération avec les rebelles s'est améliorée", souligne M. Hug. "Les négociations demeurent toutefois compliquées. Aussitôt que la cause du crash est évoquée dans les discussions, ça devient très sensible", poursuit-il, ajoutant que les parties ont à présent des contacts quotidiens afin d'assurer l'accès des observateurs au site.

Dans le même but, des trêves temporaires ont lieu plusieurs fois par jour, explique le Suisse. "Cette situation génère certains faisceaux en vue d'une stabilisation", relève-t-il. "C'est très positif."

Les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OCDE) se mettent en contact avec les séparatistes "pour convenir mètre par mètre du chemin par lequel accéder au site du crash". Des discussions avec plusieurs chefs rebelles - désormais connus des observateurs présents depuis mars dans l'est ukrainien - sont nécessaires pour parvenir à un accord.

Images difficiles

Alexander Hug a évoqué des images difficiles à digérer sur les lieux de la catastrophe. "J'ai été dans de nombreux lieux de crises. Mais je n'ai encore jamais vécu la découverte de près de 300 civils innocents en un lieu si réduit, dont de nombreux enfants. On ne peut pas comprendre cela."

Malgré toutes les mesures prises pour aider les observateurs à digérer leurs impressions, il en est convaincu: "Les images et les odeurs resteront longtemps. Aussi pour moi. On n'oublie pas l'odeur de la mort".

Votre publicité ici avec IMPACT_medias