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Ukraine: le Japon se met au diapason dans la foulée des sanctions de l'Occident

Dans la foulée des mesures prises à l'égard de la Russie par l'Occident, le Japon a indiqué qu'il allait lui aussi prendre des sanctions.

18 mars 2014, 06:30
Le Japon a indiqué mardi qu'il allait sanctionner la Russie dans la foulée des mesures prises par l'Occident, a précisé le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga.

Le Japon a indiqué mardi qu'il allait sanctionner la Russie dans la foulée des mesures prises par l'Occident. Il a annoncé la suspension de ses négociations avec la Russie sur un pacte d'investissement et de libéralisation des visas.

"Il est déplorable que la Russie reconnaisse l'indépendance de la Crimée, un mouvement qui viole la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Le parlement de Crimée a formellement demandé lundi son intégration à la Russie et M. Poutine a signé le décret reconnaissant l'indépendance de cette région ukrainienne.

"Le Japon va suspendre les négociations sur l'assouplissement des mesures d'octroi de visas et ne débutera pas les discussions prévues sur les nouveaux investissements et sur un accord spatial pour y prévenir les activités militaires risquées", a expliqué le ministère des Affaires étrangères. Tokyo "pense bien sûr aussi" à d'autres sanctions, sans autres précisions.

Le Japon, qui ne souhaite pas non plus altérer les relations tissées avec la Russie par le Premier ministre de droite Shinzo Abe, entend aussi presser les dirigeants russes de "comprendre la position des pays du G7", dont Tokyo fait partie, a précisé le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, lors d'un point de presse.

M. Suga a toutefois réfuté que les punitions décidées par Tokyo étaient bien molles comparées à celles des Occidentaux. N'est-ce pas à cause de la volonté d'avancer sur le différend territorial des Kouriles, a questionné un journaliste: "non, ce n'est pas le cas", a assuré M. Suga.

Outre le gel d'avoirs aux Etats-Unis de ces personnalités, le président Barack Obama a prévenu qu'il était prêt à imposer des sanctions supplémentaires si Moscou ne changeait pas de comportement. Les ministres européens des Affaires étrangères ont quant à eux décidé des restrictions de visas et gels d'avoirs contre 21 responsables ukrainiens et russes.

Toujours en Ukraine pour Londres

De son côté, la Grande-Bretagne a affirmé qu'elle traitait toujours la Crimée comme faisant partie de l'Ukraine. "Nous assistons à une tentative manifeste de préparer l'annexion d'une partie d'un territoire souverain d'un Etat européen indépendant, à travers la force armée et un référendum illégal et illégitime", a souligné le secrétaire au Foreign Office William Hague dans un communiqué.

"Le Royaume-Uni appelle de nouveau la Russie à entamer un dialogue avec l'Ukraine et la communauté internationale pour résoudre cette crise. Continuer à ignorer ces appels aura de graves conséquences pour la Russie", a-t-il averti.

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