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Ukraine: le mouvement séparatiste est relativisé par l'émissaire suisse de l'OSCE

Le Suisse Tim Guldimann, émissaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) relativise le mouvement séparatiste en Ukraine.

30 avr. 2014, 13:31
L'émissaire de l'OSCE pour l'Ukraine, le Suisse Tim Guldimann, tempère les craintes de voir d'autres régions de l'Ukraine séparées du reste du pays.

L'émissaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour l'Ukraine, le Suisse Tim Guldimann, tempère les craintes de voir d'autres régions de l'Ukraine séparées du reste du pays, à l'instar de la Crimée. "Il n'existe pas de grand mouvement séparatiste populaire à l'est ou au sud de l'Ukraine", selon lui.

La situation n'en demeure pas moins tendue et grave, au vu des heurts continus à l'est, indique-t-il mercredi dans un entretien avec l'agence Reuters. De nombreuses personnes se trouvent dans une situation économique, sociale et politique précaire. "Beaucoup pensent que Kiev ne saura pas répondre à leurs problèmes", souligne celui qui est également ambassadeur de Suisse à Berlin.

La plupart des habitants de la région réclament avant tout un retour au calme, selon les observateurs déployés par l'OSCE, dont la Suisse assume la présidence annuelle. L'Est de l'Ukraine tient à préserver de bonnes relations avec Moscou en raison d'une forte proximité culturelle et économique avec la Russie, ce qui ne doit pas forcément être assimilé à une volonté de scission.

Tim Guldimann a aussi relevé les effets positifs de l'accord conclu à Genève le 17 avril. Ukraine, Russie, Etats-Unis et Union européenne "ont convenu de calmer le jeu". Mais ils ne sont parvenus à aucune avancée substantielle sur l'arrêt des violences, le désarmement des groupes armés illégaux, l'évacuation des bâtiments occupés ainsi qu'une amnistie pour ceux qui respecteront les dispositions de ce texte. Il faudra donc être patient, "des pas sont faits dans le bon sens".

Tim Guldimann table aussi sur un effet stabilisateur des élections présidentielles prévues le 25 mai. "Ce scrutin est un facteur stabilisateur, car il vise à porter à la tête du pays un président légitime, issu du vote du peuple."

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