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Ultimatum aux étudiants de Hong Kong

Le chef du gouvernement a exigé un "retour à la normale".

06 oct. 2014, 00:01
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"Si vous êtes arrêté par la police, appelez ce numéro, un avocat vous défendra gratuitement", clame la pancarte portée par une manifestante, tel un SOS lancé dans la nuit d'Admiralty. Elle s'adresse aux centaines d'irréductibles campés à Hong Kong devant les grilles fortifiées du siège du chef de l'exécutif, protégées par trois rangées de policiers. Assise sur le bitume, Helen, poupée triste de 18 ans, se prépare calmement à l'assaut des forces de l'ordre. "Mes amis sont partis car ils ont peur et ma mère doit travailler demain. Si nous partons, tout ce que nous avons fait pendant une semaine n'aura servi à rien!" explique l'étudiante, qui campe depuis huit jours sur place. Dans son sac, un sandwich et un masque de plongée pour faire face aux gaz lacrymogènes. Elle ne comprend pas la décision des leaders du mouvement démocratique d'évacuer cette rue névralgique.

Une atmosphère de fin de partie...

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