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Un accord pour régler la crise de la zone euro

L'accord pour renforcer la discipline budgétaire dans la zone euro ne sera adopté que par les 17 membres de l'Union monétaire et six autres pays volontaires. Nicolas Sarkozy a qualifié d'inacceptables les conditions posées par Londres à une révision du traité de l'UE.

09 déc. 2011, 06:49
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«Les 17 membres de la zone euro plus six autres pays vont conclure un accord intergouvernemental», a déclaré aujourd'hui au petit  matin à la presse le président de l'Union européenne Herman Van  Rompuy après une nuit de tractations.

Selon une source européenne, parmi les dix pays de l'UE non  membres de l'euro, le Royaume-Uni et la Hongrie «ont dit non» à un  changement du traité, tandis que la Suède et la République tchèque  veulent d'abord «consulter leur parlement».

Le président français a précisé que «le texte de l'accord  intergouvernemental» devrait «être rédigé pour le mois de mars».

«Régulation bien nécessaire»

Paris et Berlin avaient prévenu qu'ils proposeraient leur «pacte  budgétaire» pour renforcer les règles et les sanctions à l'ensemble  des 27 membres de l'UE, mais que la zone euro irait de l'avant seule  en cas d'échec.

«Nous aurions préféré un accord à 27, cela n'a pas été possible  compte tenu de la position de nos amis britanniques», a précisé  Nicolas Sarkozy devant la presse.

«Pour accepter une réforme des traités à 27, (le premier ministre  britannique) David Cameron a demandé, ce que nous avons considéré  tous comme inacceptable, un protocole dans le traité permettant  d'exonérer le Royaume-Uni d'un certain nombre de réglementations sur  les services financiers», a-t-il expliqué.

«Ce que nous n'avons pas pu accepter, puisque nous considérons  tout au contraire qu'une partie des ennuis du monde vient de la  dérégulation du service financier», a poursuivi le chef de l'Etat  français.

«Si nous acceptions une dérogation pour le Royaume-Uni, c'est la  remise en cause à nos yeux, je ne dis pas que c'est la position de  M. Cameron, d'une bonne partie du travail qui a été fait au service  d'une régulation de la finance, régulation bien nécessaire», a-t-il  conclu.

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