Un an après son entrée en guerre en Syrie, la Russie est plus que jamais sous le feu des critiques occidentales, mais reste toujours aussi déterminée. Le Kremlin a une nouvelle fois rejeté la responsabilité de la rupture du cessez-le-feu sur l’armée américaine qui, aux premiers jours de la trêve, avait bombardé «par erreur» les troupes régulières syriennes, avant d’échouer à faire pression sur l’opposition modérée.
«Nos partenaires aux Etats-Unis se sont révélés incapables d’influencer la situation», en conséquence de quoi «Moscou poursuit son opération aérienne en soutien à la lutte antiterroriste des forces armées syriennes», a déclaré, hier, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, utilisant une rhétorique similaire à celle de Damas. Après quelques jours de flottement, le temps de la riposte médiatique est venu à Moscou, marquant, après un an de relative accalmie et de coopération, un nouveau point d’orgue dans le confit entre...