Le monstre du loch Ness de la diplomatie internationale sort des eaux à Washington. Après de multiples reports qui ont fait douter qu’il soit un jour rendu public, Donald Trump a dévoilé son «plan de paix pour le Proche-Orient», hier, au premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et à son rival, l’ex-chef d’état-major de l’armée, Benny Gantz. Les deux leaders israéliens qui se disputent la victoire aux élections législatives du 2 mars ont été reçus l’un après l’autre à la Maison-Blanche.
L’absence de responsables palestiniens a donné un caractère unilatéral à cette initiative, présentée à ses débuts comme le «deal du siècle». Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne (AP) qui a coupé les ponts avec l’Administration américaine depuis le transfert de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem, a refusé, au cours des derniers mois, de discuter avec Donald Trump. Il a d’ores et déjà dénoncé un projet «mort-né» et menace...