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Un des kamikazes de Bruxelles était geôlier d'ex-otages français en Syrie

Najim Laachraoui, l'un des kamikazes, a été identifié comme étant l'un des geôliers des quatre journalistes français détenus en Syrie en 2013 et 2014, ainsi que de l'otage américain James Foley, exécuté en août 2014.

22 avr. 2016, 14:46
Décrit comme "un bon élève, sans problème disciplinaire", Najim Laachraoui, 24 ans, a rejoint l'organisation Etat islamique en Syrie en février 2013.

Najim Laachraoui, l'artificier présumé des attentats de Paris et Bruxelles, a été identifié comme étant l'un des geôliers des quatre journalistes français détenus en Syrie en 2013 et 2014, a indiqué vendredi l'avocate de deux des ex-otages. Il aurait aussi été le gardien de l'otage américain James Foley, exécuté en août 2014.

Edouard Elias, Didier François, Nicolas Hénin et Pierre Torres avaient été enlevés en juin 2013 et libérés dix mois plus tard, dans des circonstances non dévoilées. Nicolas Hénin l'a "identifié formellement" comme étant un de ses geôliers, qui se faisait appeler Abou Idriss, a précisé son avocate Marie-Laure Ingouf, confirmant des informations du Journal du Dimanche et du Parisien.

Les ex-otages avaient déjà identifié deux de leurs geôliers: le Français Mehdi Nemmouche, tueur présumé du Musée juif de Bruxelles en mai 2014, et un autre Français, Salim Benghalem, proche des auteurs des attentats de janvier 2015 à Paris.

 

"Moins brutal" que Mehdi Nemmouche

Selon Le Parisien, Najim Laachraoui était "moins brutal" que Mehdi Nemmouche, décrit comme extrêmement violent. Il se contentait de récolter des informations en vue de négocier la libération des journalistes avec les autorités françaises.

Le Daily Mail rapporte que Najim Laachraoui a également été le gardien de l'otage américain James Foley, exécuté en août 2014. Najim Laachraoui aurait également côtoyé le bourreau de ce journaliste, surnommé "Jihadi John" par la presse britannique.

Décrit comme "un bon élève, sans problème disciplinaire", Najim Laachraoui, 24 ans, a rejoint l'organisation Etat islamique (EI) en Syrie en février 2013, selon le parquet belge.

Sa trace réapparaît le 9 septembre 2015, deux mois avant les attentats de novembre à Paris (130 morts), lors d'un contrôle routier à la frontière austro-hongroise, au côté notamment de Salah Abdeslam, suspect-clé de ces attentats, arrêté le 18 mars.

Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir été l'artificier de ces attentats, voire l'un des coordinateurs, et d'avoir été en liaison téléphonique avec certains des kamikazes du 13 novembre.

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