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Un nouveau procès s'ouvre contre l'opposante Timochenko

Un nouveau procès de l'opposante ukrainienne Ioulia Timochenko, accusée de détournement de fonds et de fraude fiscale, a commencé jeudi à Kharkiv (est de l'Ukraine) en l'absence de la prévenue, malade et qui purge déjà une peine de sept ans de prison.

19 avr. 2012, 11:29
L'ancienne Premier ministre d'Ukraine Ioulia Timochenko n'assiste pas à son procès pour cause de maladie. Elle est notamment accusé de fraude fiscale.

C'est devant plus d'une centaine de personnes dont l'ambassadeur de France chargé des droits de l'homme François Zimeray, une dizaine de députés d'opposition et des journalistes que le juge Kostiantin Sadovski a annoncé l'ouverture de l'audience préliminaire ce jeudi (...) est ouverte", a annoncé

L'ancienne égérie de la Révolution oragne est inculpée cette fois notamment de détournement de fonds publics en 1997-1998 quand elle était patronne du groupe Systèmes Energétiques Unis d'Ukraine (SEUU) ainsi que de fraude fiscale, selon le parquet, crimes passibles de 12 ans de prison.

Absente du procès

L'accusation réclame le remboursement à l'Etat de 19,5 millions de hryvnias. Le juge a lu une déclaration de Mme Timochenko, dans laquelle celle-ci avait indiqué qu'elle n'assisterait pas au procès.

"Je demande de tenir l'audience préliminaire dans cette affaire en mon absence en raison de mon état de santé grave", a écrit Mme Timochenko, selon ce texte lu par le magistrat.

L'opposante souffre de problèmes à la colonne vertébrale, se déplace difficilement selon ses défenseurs, et devrait être hospitalisée prochainement dans une clinique hors de prison.

L'affaire est examinée par le tribunal Kyivski de Kharkiv, ville de l'est du pays où l'ex-Premier ministre est emprisonnée.

Egérie de la Révolution orange pro-occidentale en 2004 incarcérée depuis août dernier, Mme Timochenko a été condamnée en octobre à sept ans de prison pour "abus de pouvoir", pour avoir signé en 2009 avec la Russie des accords gaziers jugés désavantageux pour le pays, lorsqu'elle était chef du gouvernement.

Battue par l'actuel président Viktor Ianoukovitch à la présidentielle de 2010, elle dénonce ces poursuites comme une vengeance personnelle visant à l'écarter de la scène politique.

Cette affaire a provoqué une crise entre Kiev et l'Union européenne qui la juge politiquement motivée.

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