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Un nouveau trafic de viande de cheval en France

Un présumé nouveau trafic de viande de cheval met en émoi la France. Le ministre de l'Agriculture a réagi et assuré que les autorités faisaient leur possible pour démanteler ce réseau.

30 août 2013, 19:29
cheval

Le ministre français de l'Agriculture Stéphane Le Foll a assuré vendredi que les autorités mettraient «tout en oeuvre» pour démanteler le réseau à l'origine d'un présumé nouveau trafic de viande chevaline. M. Le Foll a écarté pour l'instant des problèmes sanitaires «graves».

«Ma détermination est totale pour démanteler le réseau qui est, semble-t-il, à l'origine de ce trafic», a déclaré le ministre en marge d'une visite auprès de viticulteurs sinistrés du bordelais en Gironde. «On mettra tout en oeuvre - une enquête est en cours - pour (cela), de façon à ce que ceux qui travaillent correctement soient protégés», a-t-il insisté.

Interrogé sur des conséquences possibles d'un tel trafic sur la santé des consommateurs, le ministre de l'Agriculture a demandé d'attendre les résultats de l'enquête : «On me dit que ces chevaux-là n'étaient pas faits pour la consommation: oui, c'est vrai. On en déduit automatiquement qu'ils auraient tous des produits (...) Qui est capable de le dire aujourd'hui de manière précise? Laissons cette enquête se dérouler».

«La DGAL (Direction générale de l'alimentation) et le ministère de l'Agriculture sont extrêmement vigilants. Si à un moment ou à un autre, il y a des problèmes graves, on le dira et on traitera cette question. Aujourd'hui ce n'est pas le cas», a-t-il ajouté.

Milliers de chevaux

Une enquête a été ouverte après la découverte d'un trafic de chevaux de selle écoulés frauduleusement dans l'alimentation humaine. Selon des syndicats agricoles, c'est un réseau mafieux belge qui aurait mis en place ce trafic. Il aurait acheté des chevaux de selle à des centres équestres ou des particuliers en France, en leur promettant une retraite paisible.

Le trafic présumé de viande de cheval porte sur quelque 3000 chevaux abattus sur une période maximum des trois dernières années, a indiqué vendredi à l'AFP le parquet de Marseille, pour la zone qui le concerne.

Nombre de chevaux de loisirs reçoivent des injections médicamenteuses qui les rendent normalement impropres à la consommation.

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