La formation serbe de droite nationaliste Dveri vient de lancer une pétition antimigrants. Elle sème l’embarras au sein de la coalition hétéroclite d’opposition au président serbe Aleksandar Vucic, dont elle fait partie.
Le Parti serbe du progrès du chef de l’Etat domine la vie politique en Serbie depuis 2012. Il dispose d’une confortable majorité au Parlement, dont les travaux sont boycottés par la plupart des partis d’opposition. Dveri a lancé, mardi, une pétition contre la politique migratoire des autorités. Les signataires «s’opposent à la création de nouveaux centres d’accueil de migrants en Serbie et prônent l’annulation des décisions des municipalités visant à améliorer les conditions des migrants».
«Xénophobie», «peur»
Le texte embarrasse l’Alliance pour la Serbie, coalition d’opposition qui regroupe, outre Dveri, une dizaine de partis allant de la gauche à l’extrême droite.
Toutefois, une responsable du Parti démocratique (DS, centre gauche), Aleksandra Jerkov, s’est déclarée «horrifiée» par la manière...