Ces habitants se sont rassemblés dans l'après-midi au péage d'Athènes-Lamia pour protester contre ces hausses annoncées la semaine dernière, qui ont déjà provoqué plusieurs manifestations. Ils ont bloqué la route, mis le feu à des pneus et crié des slogans contre le gouvernement, avant de se disperser en milieu de soirée.
Les automobilistes, dans ce pays en crise profonde, ont du mal à supporter les nouvelles hausses, qui font par exemple passer de 44,30 euros à 56 euros (53 francs à 68 francs) le coût d'un aller-retour entre Athènes et Thessalonique, la seconde ville du pays, alors que les autoroutes grecques ne sont pas toujours bien entretenues.
«Le peuple ne peut pas supporter de continuer à payer le prix fort, même pour les autoroutes. Les nouvelles hausses de péage sont une provocation et sont inacceptables», a ainsi déclaré samedi le Secrétaire général du parti communiste grec Dimitris Koutsoumbas.
Le ministre des Transports Mihalis Chryssohoidis a fait remarquer pour sa part vendredi que les hausses de péages en question «étaient incluses dans les contrats initiaux avec les concessionnaires, signés en 2007».