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Un président révolté face aux fusillades devenues "routinières"

Frustré, excédé par ce qui est devenu routinier: les fusillades opérées par des "gens malades" selon Barack Obama. Le président dit que les Etats-Unis sont le seul des pays développés au monde à ne pas avoir les bonnes lois sur le contrôle des armes pour prévenir ces tueries.

02 oct. 2015, 07:08
Obama appelle les propriétaires d'armes à réagir et à soutenir sa volonté de légiférer pour le contrôle des armes.

Le président américain Barack Obama a dit jeudi sa tristesse et sa colère face à des fusillades devenues "routinières" aux Etats-Unis. Il a une nouvelle fois appelé le Congrès à légiférer pour mieux encadrer l'utilisation des armes à feu.

"Nos pensées et nos prières ne sont pas suffisantes", a lancé M. Obama, le visage fermé, quelques heures après une fusillade dans une université de l'Oregon (nord-ouest) qui a fait au moins 13 morts, selon des médias américains. Un tireur a tué plusieurs étudiants de l'université, dans des circonstances encore confuses.

Réforme qui généralise l'analyse les antécédants

La candidate démocrate à la Maison Blanche Hillary Clinton a lancé elle aussi un appel à une réforme des lois sur les armes à feu. "Je sais qu'il est possible d'avoir des mesures raisonnables sur les armes à feu pour empêcher que celles-ci ne tombent entre de mauvaises mains", a réagi Hillary Clinton auprès d'un journaliste de CNN. "Et je m'engage à tout faire pour que nous y arrivions."

Les démocrates sont majoritairement favorables à une réforme qui généraliserait à tout le pays les vérifications d'antécédents judiciaires ou psychiatriques avant toute vente d'armes. Ces contrôles préalables ne sont requis aujourd'hui que chez les armuriers et pas dans les ventes d'occasion sur internet par exemple.

"La mentalité des gens"

Les candidats républicains à la Maison Blanche ont offert jeudi leurs prières et condoléances, évitant généralement le débat politique.

Seul Ben Carson, ancien neurochirurgien bien placé dans les primaires, a dit craindre que certains exploitent la fusillade pour réclamer plus de restrictions sur les ventes d'armes.

"Le problème, c'est la mentalité de ces gens", a-t-il dit dans l'émission de radio de Hugh Hewitt. Selon lui, il vaut mieux repérer les signes avant-coureurs de telles tragédies.

 

 

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