A 39 ans, Arseni Iatseniouk devrait diriger le gouvernement d'union nationale appelé à prendre les rênes du pays jusqu'à l'élection présidentielle anticipée du 25 mai.
Membre du parti de l'égérie de la Révolution orange Ioulia Timochenko, il a déjà été ministre de l'Economie et des Affaires étrangères.
Cette décision a été annoncé mercredi par le conseil du Maïdan rassemblé place de l'Indépendance devant des dizaines de milliers de personnes. Le conseil rassemble les leaders politiques de la contestation ukrainienne, de la société civile et des groupes radicaux. La décision sera confirmée au Parlement jeudi.
Comité anti-corruption
Une expérience qui pourrait s'avérer précieuse alors que l'Ukraine risque la banqueroute sans une rapide perfusion financière internationale. Selon le ministre ukrainien des Finances par intérim, Kiev a besoin de 35 milliards de dollars sur deux ans.
Le député Andriï Paroubiï, "commandant du Maïdan" très respecté, y compris parmi les éléments les plus radicaux, devrait prendre la tête du Conseil national de sécurité et de défense.
La journaliste Tetiana Tchornovol, victime d'une sauvage agression en décembre qui serait liée au thème sensible de ses investigations, devrait diriger un comité anti-corruption créé pour l'occasion.