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Un référendum pour un hyperprésident en Turquie

13 mars 2017, 23:06
/ Màj. le 14 mars 2017 à 00:01
epa05842476 A handout picture provided by The Turkish President Press office shows, Turkish President Recep Tayyip Erdogan (L) waving to his supporters during the opening ceremony of facilities in Istanbul, Turkey, 11 March 2017. Turkish parliament on 21 January approved a reform of the constitution to change the country's parliamentarian system of governance into a presidential one, which the opposition denounced as giving more power to Turkish president Recep Tayyip Erdogan. A referendum on the amendments is expected to be held in April.  EPA/TURKISH PRESIDENT PRESS OFFICE HANDOUT  HANDOUT EDITORIAL USE ONLY/NO SALES TURKEY CONSTITUTION REFERENDUM

La crise actuelle, entre Ankara et plusieurs pays européens, dont les Pays-Bas, s’est focalisée sur la campagne liée à l’organisation, le 16 avril prochain, d’un référendum constitutionnel instaurant un régime présidentiel autoritaire. Une mutation historique au pays d’Atatürk. Rappel des faits.

Sur mesure Depuis plusieurs années, Recep Tayyip Erdogan (photo Keystone), premier ministre durant onze ans puis premier président turc élu au suffrage universel (2014), ambitionne d’entériner un état de fait: c’est lui et lui seul qui dirige le pays. Or, selon la Constitution issue du coup d’Etat militaire de 1980, ce rôle revient au premier ministre, le président ayant une fonction honorifique. En d’autres termes: Erdogan veut une présidence taillée sur mesure.

La réforme constitutionnelle en vue aurait des implications majeures. Le président étendrait considérablement ses pouvoirs: suppression de la fonction de premier ministre, nomination du haut commandement militaire, du chef du renseignement, des recteurs d’université, de hauts magistrats,...

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