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Un refuge contre la fin du monde interdit d'accès le 21 décembre

Le pic de Bugarach, dans le sud-ouest de la France, sera interdit d'accès le 21 décembre. Il serait l'un des refuges face à l'Apocalypse selon certains.

19 nov. 2012, 10:10
Le pic de Bugarach culmine à 1230 mètres sera cerné par les forces de l'ordre.

Un pic montagneux dans le sud-ouest de la France considéré par certains comme un possible refuge contre la fin du monde sera interdit d'accès le 21 décembre. La mesure vise à dissuader un éventuel afflux "d'illuminés", a indiqué vendredi le préfet du département de l'Aude.

Les accès du pic de Bugarach, situé à 1231 mètres d'altitude, seront également interdits trois jours avant et un ou deux jours après le 21 décembre, date de la fin du monde d'après les tenants de l'apocalypse, a ajouté le préfet.
 
Une centaine de policiers et de pompiers contrôleront les accès au village de 200 habitants niché au pied de la montagne, dont la tranquillité a été passablement perturbée par sa récente notoriété.
 
"Nous attendons quelques illuminés, quelques personnes qui croient à cette fin du monde, mais en nombre extrêmement limité. Nous attendons plutôt des curieux dans des quantités impossibles à déterminer. Nous attendons surtout beaucoup de journalistes", a dit le préfet.
 
Sur internet, des théories fondées sur une interprétation du calendrier maya font du pic de Bugarach l'un des endroits sur le globe où se réfugier pour échapper à la fin du monde le 21 décembre.
 
Garage abritant le vaisseau
 
Le pic, avec son impressionnant profil évoquant une piste de lancement ou d'atterrissage, se trouve dans les Pyrénées cathares, qui fourmillent elles-mêmes de légendes sur les Wisigoths, les Templiers ou les trésors cachés.
 
Le pic ou pech de Bugarach serait pour certains un garage abritant le vaisseau qui emmènerait les privilégiés préservés de la fin du monde.
 
Sur internet, qu'elles surveillent, les autorités n'ont repéré jusqu'alors aucun risque d'afflux, aucune manipulation par une secte quelconque ni aucun appel au suicide collectif, selon le préfet. Mais il a reconnu que les autorités étaient confrontées au défi inédit d'un "phénomène informe qui tourne autour de la rumeur".
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