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Un soldat canadien a été tué à Ottawa, l'un des agresseurs a été abattu

Un soldat canadien a été blessé par balles mercredi matin au centre d'Ottawa. Le ou les tireurs se sont ensuite dirigés vers le Parlement où se trouvait le Premier ministre. L'un des agresseurs a été abattu dans un échange de tirs avec la police. Selon une source officielle, le militaire blessé serait mort.

22 oct. 2014, 18:57
Paramedics and police pull a victim away from the Canadian War Memorial in Ottawa, Ontario, on Wednesday, Oct. 22, 2014. A soldier standing guard at the National War Memorial was shot by an unknown gunman and people reported hearing gunfire inside the halls of Parliament. Prime Minister Stephen Harper was rushed away from Parliament Hill to an undisclosed location, according to officials. (AP Photo/The Canadian Press, Adrian Wyld)

Des inconnus ont ouvert le feu mercredi matin au Parlement canadien à Ottawa, tuant un militaire. La police a abattu un des tireurs et recherchait deux autres individus armés. Cet incident survient deux jours après l'assassinat "terroriste" d'un militaire au Québec.

L'attaque a été menée par un à trois assaillants, ont indiqué des policiers. Selon des témoins, le ou les tireurs, "portant un fusil de chasse", ont d'abord fait feu sur l'un des deux soldats stationnés devant le monument aux morts, près du parlement.

Gravement blessé, l'homme a été évacué par des ambulanciers. Ces derniers avaient au préalable pratiqué un massage cardiaque, a constaté l'AFP sur place. Il est décédé peu après.

 

Les tireurs se sont ensuite emparés d'un véhicule officiel sous la menace afin de s'approcher jusqu'aux portes du Parlement. Ils se seraient ensuite rués à l'intérieur du bâtiment central où siègent les députés et sénateurs.

Dizaines de coups de feu

Un peu après, une forte détonation a été entendue, aussitôt suivie d'un tir nourri des policiers, selon une vidéo d'un journaliste du "Globe and Mail" présent dans l'enceinte.

Un employé du Parlement a affirmé avoir dénombré "une vingtaine de coups de feu". Un caméraman de Radio-Canada a pour sa part dénombré une cinquantaine de coups de feu dans le Parlement.

Rapidement, des dizaines de commandos lourdement armés ont été acheminés dans le centre-ville d'Ottawa où des tirs ont été rapportés à trois endroits: le monument aux morts, le Parlement et aux abords d'un centre commercial. Ces trois lieux sont situés à quelques centaines de mètres l'un de l'autre dans le centre de la capitale fédérale.

Déclaration de Harper attendue

Le Premier ministre Stephen Harper, dont les bureaux se trouvent dans la zone bouclée, a été évacué et est "sauf", a indiqué son porte-parole. Il devait faire une déclaration dans la journée sur ces événements. Les chefs de l'opposition ont également été placés en lieux sûrs.

Les habitants du centre d'Ottawa ont reçu la consigne de s'éloigner de leurs fenêtres car, selon la Gendarmerie royale du Canada, un tireur s'est "probablement" retranché sur le toit du Parlement. Des tireurs d'élite ont été aperçus sur les toits alentour, notamment celui du Musée des beaux-arts.

Les bases militaires ont été fermées et les militaires ont reçu l'ordre de rester confinés sans uniforme, selon des médias. La défense aérienne américano-canadienne a été mise en alerte, a indiqué un responsable américain.

Attaque islamiste

Il y a deux jours, un islamiste canadien au volant d'un véhicule a fauché deux soldats, tuant l'un d'eux à Saint-Jean-sur-Richelieu, près de Montréal. Cette agression a été qualifiée d'acte terroriste par le gouvernement canadien. Cet attentat est le premier lié à l'extrémisme islamiste de l'histoire du Canada.

Les autorités canadiennes avaient relevé mardi d'un cran le niveau d'alerte terroriste, de bas à moyen, pour la première fois depuis 2010.

Identifié par les services de renseignement comme l'un des 90 Canadiens présents sur le sol national et soupçonnés de vouloir fomenter des attentats, son auteur avait été arrêté en juillet par les autorités alors qu'il était sur le point de partir en Turquie.

Risque d'actes radicaux

Sur ces 90 individus suivis par les services de renseignements et la police, 80 sont revenus récemment de zones de guerre, et plus spécialement d'Irak et de Syrie, avait indiqué au début du mois le gouvernement canadien.

Ottawa avait alors appelé la population à la plus grande vigilance face à de possibles actes radicaux sur son sol après avoir rallié la coalition emmenée par les Etats-Unis pour combattre l'Etat islamique (EI) en Irak. Il avait toutefois affirmé qu'aucune menace n'était imminente.

 

 

 

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