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Un Suisse accusé de 392 décès en Italie

Un procureur demande un procès contre Schmidheiny.

08 oct. 2019, 00:01

Le Ministère public de Vercelli, dans le nord de l’Italie, a demandé, hier, la tenue d’un procès pour «homicide volontaire» contre l’homme d’affaires suisse Stephan Schmidheiny dans l’une des procédures liées aux décès de l’amiante. Le dossier porte sur la mort de 392 personnes. Pour les magistrats, ces décès ont été provoqués par l’amiante utilisé dans l’une des quatre usines du groupe Eternit S.p.a. Gênes, celle de Casale Monferrato (Piémont).

Le groupe Eternit SEG, dirigé par Schmidheiny, avait été, de 1973 à sa faillite en 1986, actionnaire puis l’actionnaire principal de l’entreprise transalpine. Les avocats de l’homme d’affaires ont toujours soutenu que leur client n’a pas eu de responsabilité directe dans la gestion de la société. Stephan Schmidheiny avait déjà dû affronter un premier procès en février 2012. Il avait alors été condamné à seize ans de prison pour avoir provoqué la mort de près de 3000 personnes, ouvriers ou...

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