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Un tweet annonçant deux explosions à la Maison Blanche crée la panique aux Etats-Unis

"Deux explosions à la Maison Blanche, Obama blessé". Ce tweet, publié sur le compte officiel d'Associated Press mardi, a fait souffler un vent de panique aux Etats-Unis. C'était l'oeuvre de pirates informatiques.

24 avr. 2013, 15:30
Barack Obama et sa femme Michelle ont perçu un revenu brut de 608'611 dollars l'an passé, contre 789'674 dollars en 2011 et ont acquitté un impôt de 112'214 dollars contre 162'074 dollars en 2011.

"Deux explosions à la Maison Blanche, Obama blessé". Envoyé peu après 19 heures (heure suisse) via le compte principal de la grande agence de presse américaine (@AP), le message a provoqué l'incrédulité dans les quartiers de la presse au sein de la Maison Blanche, situés à quelques dizaines de mètres du Bureau ovale où travaille le président Barack Obama.

Aucune explosion n'avait en effet été entendue depuis l'intérieur de la résidence exécutive, et le caractère fictif de ce tweet paraissait évident.

Panique à Wall Street

Mais à Wall Street, le message, "retweeté" des centaines de fois en l'espace de quelques secondes, a fait brutalement plonger le Dow Jones de plus de 130 points, soit près d'un pour cent. Le démenti quelques minutes plus tard a fait remonter l'indice à son niveau précédent.

La chef du bureau d'AP à la Maison Blanche, Julie Pace, est en effet intervenue dès le début du point de presse du porte-parole du président Obama, Jay Carney, à 13h15 (heure locale).

"Tout ce qui a été envoyé sur quelque incident que ce soit est faux", a-t-elle expliqué, tandis que son employeur indiquait dans un communiqué que "le compte Twitter de @AP a été piraté. Le tweet sur un attentat à la Maison Blanche est faux". Ce compte possède plus de 1,9 million d'abonnés.

Obama est d'ailleurs apparu en public quelques minutes plus tard, dans la Roseraie de la Maison Blanche, où il honorait les enseignants de l'année. Il n'a fait aucune allusion à cet incident dans ses déclarations.

Enquête en cours

AP a ensuite indiqué que cette attaque avait eu lieu après des tentatives de "phishing" sur son réseau informatique. L'agence a précisé par la voix de son porte-parole Paul Colford qu'elle "travaill(ait) avec Twitter pour enquêter sur cette affaire". Le FBI a de son côté déclaré à l'AFP enquêter également sur ce piratage.

De même source, @AP et les autres comptes de l'agence sur le populaire site internet ont été suspendus, mais le fil de l'agence tel que le reçoivent ses clients n'a pas été affecté.

Pas la première fois

Le piratage a été revendiqué sur Twitter par la Syrian Electronic Army ("Armée électronique syrienne", SEA), qui a déjà piraté plusieurs comptes de médias internationaux, dont un de l'Agence France-Presse (AFP) en février dernier.

En février, le compte Twitter de photos de l'Agence France-Presse (AFP), @AFPphoto, avait été lui aussi piraté. La SEA, qui affirme soutenir le régime syrien de Bachar al-Assad, avait publié plusieurs photos et documents sur le compte, avant que ce dernier ne soit suspendu. Ces militants avaient également revendiqué le piratage des comptes de Sky News Arabia and Al-Jazeera Mobile.

Samedi dernier, les comptes Twitter de deux programmes phares de la chaîne de télévision américaine CBS avaient également été la proie de pirates.

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