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Un vol de petit-beurre avec demande de "rançon" sème le trouble en Allemagne

Le fabricant de biscuits allemand Bahlsen aurait reçu une demande de rançon d'un inconnu qui exige la distribution de biscuits à des enfants hôspitalisés.

31 janv. 2013, 13:05
Le patron du groupe Bahlsen Werner Michael Bahlsen a assuré qu'il ne s'agissait pas d'un gag et qu'il ne plierait pas devant ce chantage.

Un Robin des bois du petit-beurre fait chanter le fabricant allemand de biscuits Bahlsen. Il exige qu'il offre des biscuits à des enfants hospitalisés, selon la lettre de revendication dont l'AFP a eu copie jeudi.

Tout a commencé par le vol d'un petit-beurre en métal doré de 20 kilos accroché à 5 mètres de hauteur depuis 100 ans au fronton du siège de Bahlsen à Hanovre, dans le nord de l'Allemagne.
 
Le vol de cette enseigne a été revendiqué quelques jours plus tard dans une lettre adressée à la société et à un journal local, selon la police. L'auteur exige que Bahlsen offre des petits-beurre à tous les petits patients de l'hôpital pour enfants de Hanovre.
 
Pas de chocolat noir
 
"Ceux au lait entier, pas ceux avec du chocolat noir dessus", précise-t-il dans ce courrier fabriqué, comme le veux la tradition, avec des mots découpés dans des journaux. Il exige également que les 1000 euros promis par Bahlsen à toute personne donnant des informations sur le vol soient versés à un refuge pour animaux de la région.
 
La lettre est signée de "Macaron le glouton", personnage de la série pour enfants "1, rue Sésame" également connue pour sa marionnette de Kermit la grenouille. Elle est accompagnée d'une photo d'une personne déguisée en Macaron tentant de manger un petit-beurre, selon la police.
 
"Sinon Oscar (un monstre vert, autre personnage de la série) sera jeté à la poubelle. Vraiment!", menace le maître-chanteur.
 
Gag?
 
Loin de croire à un canular, la police locale mène l'enquête mais sans grand succès jusqu'ici. Il s'agit pour elle d'examiner "s'il s'agit d'une tentative de chantage". Quant au patron du groupe Bahlsen, il affirme vouloir absolument récupérer son enseigne. "On ne nous fera pas chanter", a insisté Werner Bahlsen, selon des propos rapportés par les médias.
 
L'entreprise familiale, qui exporte ses biscuits dans 80 pays, a toutefois prévu d'offrir 52'000 petits-beurre à 52 institutions spécialisées dans le travail social. Et juré qu'il ne s'agissait pas d'un gag marketing.
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