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Un vote qualifié de "plaisanterie"

Alors que les évacuations sont bloqués, les Syriens étaient appelés à voter.

27 févr. 2012, 00:01
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Les Syriens ont voté hier sur une nouvelle Constitution. Ce référendum a été raillé par l'opposition et l'Occident au moment où le régime accentuait sa répression sanglante de la révolte. Le CICR, lui, n'est pas parvenu à obtenir un accord pour évacuer les blessés.

Plus de quatorze millions de Syriens étaient appelés à se prononcer sur le projet de nouvelle Constitution qui instaure le "pluralisme politique" et supprime l'article 8 sur la prééminence au parti Baas au pouvoir depuis un demi-siècle, mais maintient de larges prérogatives au chef de l'Etat Bachar al-Assad.

Ce texte stipule que le président choisit le premier ministre, indépendamment de la majorité parlementaire, et qu'il peut dans certains cas rejeter des lois. Il prévoit un maximum de deux septennats présidentiels, mais précise que cela s'appliquera à partir de la prochaine présidentielle prévue en 2014, ce qui permet en théorie à Bachar al-Assad de rester au pouvoir...

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