A mesure que progresse l’enquête éclair portant sur les attentats qui ont foudroyé, vendredi dernier, le cœur de Paris et le stade de France, les limiers de la Direction générale de la sécurité intérieure et de la Brigade criminelle française précisent les contours des trois commandos coordonnés qui ont semé la mort et l’épouvante. Avec méthode, ils sont parvenus à identifier cinq des kamikazes qui ont péri dans une équipée se soldant par un bilan encore provisoire de 129 morts et 352 blessés, dont plusieurs dizaines en «urgence absolue».
Et le pire des scénarios, tant redouté, met en scène des profils «dormants» et sans relief, de petits voyous et d’illuminés en apparence parfaitement insérés. Jamais le spectre glaçant d’un terrorisme dilué dans tous les pores de la société n’a autant pris corps.
Conducteur de bus, boulanger, malfrat...
Ainsi, Samy Amimour, 28 ans, un des trois kamikazes qui ont ensanglanté le...