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Une Constituante contestée de toutes parts au Venezuela

Rejoignant l’opposition, de nombreux chavistes ont exprimé leur refus d’enterrer la Constitution d’Hugo Chavez de 1999.

30 juil. 2017, 23:14
/ Màj. le 31 juil. 2017 à 00:01
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«J’ai voulu être le premier à voter pour la paix, l’indépendance, la souveraineté et la tranquillité future du Venezuela», a déclaré, hier, le président Nicolas Maduro, héritier de Hugo Chavez, en votant pour l’élection des membres de l’Assemblée constituante dans un quartier de l’ouest de Caracas. «Aucun pouvoir ne peut empêcher le peuple vénézuélien d’exercer son droit de vote.» Le chef de l’Etat empêche pourtant, depuis mars 2016, l’organisation d’un référendum révocatoire le visant.

Les 19,5 millions d’électeurs étaient appelés, hier, à désigner les 545 membres de la nouvelle Assemblée. Un pari très risqué pour le gouvernement chaviste (du nom du prédécesseur de Nicolas Maduro, Hugo Chavez), car de nombreux historiques du mouvement se sont associés à l’opposition pour dénoncer un «coup d’Etat» du président visant à s’accorder les pleins pouvoirs et éliminer l’Assemblée nationale, dominée par l’opposition.

Double vote

Chaque électeur devait voter deux fois: en tant que citoyen...

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