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Une décision «historique»

Le Parlement s’est attaqué, mardi, à l’opacité financière de ses territoires d’outre-mer. Les paradis fiscaux ciblés grincent des dents.

03 mai 2018, 00:01

Les députés britanniques ont fait faire un grand pas à la lutte contre l’argent sale en approuvant, mardi, un amendement obligeant les territoires d’outre-mer à déclarer publiquement l’identité des propriétaires des entreprises qui y sont enregistrées. Ils ont forcé la main sur le sujet à la première ministre Theresa May, qui défendait une approche moins frontale vis-à-vis de ces territoires.

Les associations ont applaudi sans réserve cette initiative, qu’elles appelaient de leurs vœux depuis longtemps, accusant les gouvernements successifs à Londres de traîner les pieds.

Il s’agit d’une décision «historique» pour l’ONG Tax Justice Network, qui rappelle que le Royaume-Uni dispose du plus vaste réseau de secret fiscal au monde, avec des territoires comme les Iles Caïmans, les Iles Vierges britanniques, les Iles Turques-et-Caïques ou encore les Bermudes.

Secret fiscal encouragé

Cette décision «est une mauvaise nouvelle pour ceux qui fraudent le fisc, ceux qui blanchissent de l’argent et les...

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