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Une fillette de 5 ans est décédée de la grippe aviaire en Indonésie

Le virus H5N1 a fait une quatrième victime en Indonésie. Une fillette de 5 ans est décédée ce vendredi.

20 janv. 2012, 09:14
h5n1

ésie, a annoncé vendredi le ministère de la Santé. Ce décès porte à quatre le nombre de morts dues à la maladie en autant de mois.

Ce nouveau cas fait suite à deux morts annoncées jeudi et mercredi, respectivement au Vietnam et au Cambodge, et qui avaient déjà réveillé les craintes d'une résurgence de la maladie.

La fillette était membre de la famille du jeune homme de 24 ans, décédé le 7 janvier des suites de la grippe aviaire, a indiqué le responsable des maladies infectieuses au ministère indonésien de la Santé, Tjandra Yoga Aditama.

Le décès de la fillette porte à quatre le nombre de morts dues à la maladie en quatre mois, après celles de deux enfants de dix et cinq ans le 10 octobre 2011 sur l'île de Bali. Jusqu'alors, l'Indonésie n'avait pas connu de cas mortel depuis mai 2010.

L'archipel de 240 millions d'habitants est le pays le plus touché par la grippe aviaire. Selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui comprend le décès de la fillette, la maladie y a fait 152 morts depuis 2003, sur 342 dans le monde. Le deuxième pays le plus touché est le Vietnam, avec 59 morts.

Ce bilan ne compte pas le décès annoncé jeudi dans ce pays, le premier depuis avril 2010, mais comprend celui rendu public au Cambodge mercredi.

L'Indonésie, maillon faible

La multiplication des cas, en cette période hivernale propice à la maladie, pourrait confirmer une résurgence de l'épidémie, comme l'avait déjà fait craindre l'annonce d'un cas mortel en Chine, le 31 décembre, le premier dans ce pays depuis 18 mois.

Selon l'OMS, la fillette décédée en Indonésie avait «des contacts réguliers avec les mêmes pigeons» déjà mis en cause dans la mort de son parent.

L'Indonésie est souvent considérée comme un maillon faible dans la lutte contre la grippe aviaire, de nombreux ménages continuant à vivre en contact constant avec des volatiles, malgré une loi l'interdisant.

Le virus H5N1 se transmet de l'animal à l'homme, mais les scientifiques craignent qu'une mutation ne permette des contaminations d'homme à homme, ce qui pourrait déclencher une pandémie.


 

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