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Une police bourreau et victime

Cinq jours après la fusillade policière qui a fait 34 tués parmi les mineurs, 33% des salariés ont repris le travail. L'intervention des forces de l'ordre est à la fois critiquée et approuvée.

23 août 2012, 00:01
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Les Sud-Africains sont choqués par les images du massacre de 34 mineurs grévistes par la police à Marikana. Mais, traumatisés par la violence criminelle dans le pays, ils refusent de faire des policiers les lampistes d'un conflit social mal géré de bout en bout.

Chaque année, une centaine de policiers sont tués en intervention, soit un tous les trois jours. A la mine de Marikana, deux d'entre eux avaient été déchiquetés à la machette par des grévistes quelques jours avant la fusillade du 16 août.

Lors des obsèques de ces deux fonctionnaires, la chef de la police nationale Riah Phiyega a lancé à leurs collègues: "Ne soyez pas désolés de ce qui s'est passé" à Marikana.

Pour elle, ses troupes étaient en état de légitime défense lorsqu'ils ont tiré sur la foule: "Ils ont été attaqués par un groupe de grévistes, je pense qu'ils n'avaient pas grand chose d'autre à...

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