La justice avait émis un total de 77 mandats d'arrêt contre autant de membres présumés de la famille Santapaola-Ercolano, dont 34 se trouvaient déjà en prison pour d'autres délits.
L'enquête des forces de l'ordre a été facilitée par les déclarations d'un ancien chef mafieux local qui a décidé de collaborer avec la justice et par les déclarations de certains entrepreneurs, lassés d'être rackettés, qui ont décidé de se confier aux carabiniers.
Parmi les personnes arrêtées figurent, entre autres, un agent de la police pénitentiaire locale accusé d'avoir fourni des téléphones portables ou du champagne à des mafieux emprisonnés, et un entrepreneur établi à Rome, soupçonné d'être un intermédiaire avec d'autres groupes criminels.