Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Une travailleuse humanitaire française a été enlevée au Mali

Une ressortissante française a été enlevée à Gao, dans le nord du Mali. La femme travaillerait dans l'humanitaire.

25 déc. 2016, 09:15
/ Màj. le 25 déc. 2016 à 11:35
Le Mali est pris dans un conflit sans fin contre des factions djihadistes.

Une ressortissante française a été enlevée samedi à Gao, dans le nord du Mali, par des hommes armés, a-t-on appris auprès d'une source de sécurité malienne et de deux élus locaux. Selon une de ces sources, la femme travaillait dans l'humanitaire.

Elle "a été enlevée samedi par des hommes armes à Gao. Nous avons lancé des poursuites immédiatement" pour retrouver les ravisseurs, a indiqué la source de sécurité malienne, sans donner de détail sur l'identité de ces derniers et les circonstances de l'enlèvement.

Le rapt a été confirmé à l'AFP par deux élus de la ville de Gao, la plus grande ville du nord du Mali, située à 1200 km au nord-est de la capitale Bamako.

Le ministère français des Affaires étrangères a confirmé dimanche l'enlèvement la veille d'une travailleuse humanitaire franco-suisse au Mali. Le rapt avait été annoncé samedi soir par le ministère malien de la Sécurité.

"Les autorités françaises confirment l'enlèvement, le 24 décembre à Gao, au Mali, de notre compatriote (...), qui dirige une organisation non gouvernementale venant en aide aux enfants souffrant de malnutrition", a déclaré le ministère dans un communiqué.

"En lien avec les autorités maliennes, elles sont pleinement mobilisées pour rechercher et libérer, le plus vite possible, notre compatriote", a-t-il ajouté.

Des sources sur place avaient affirmé samedi soir que la femme était franco-suisse. Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a indiqué dimanche en fin de matin que "sur la base de ses recherches", il "n’a pas d’indication qu’il s’agit d’une ressortissante de nationalité suisse".

Pas de revendication

Le nord du Mali est une région instable, dont le contrôle échappe encore largement aux forces de sécurité maliennes et étrangères qui participent à l'intervention militaire internationale toujours en cours dans le pays pour en chasser les groupes djihadistes.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l'armée face à une rébellion de groupes touareg.

 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias