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Union européenne: Bruxelles cherche un compromis pour éviter le "Brexit" britannique

Après la crise grecque, l'Union européenne se trouve confrontée aux velléités britanniques de quitter les 28. Jeudi, à Bruxelles, les dirigeants ont tenté de trouver un compromis pour éviter que la Grande-Bretagne ne franchisse le pas du "Brexit" et quitte l'UE.

18 déc. 2015, 07:29
Après Tsipras et le Grexit, c'est au tour de Cameron et de son Brexit de préoccuper l'Union européenne.

Les dirigeants de l'UE se sont dit prêts jeudi soir à Bruxelles à "chercher un compromis" avec Londres pour garder le Royaume-Uni dans l'UE. En écho, le premier ministre britannique s'est réjoui de "bons progrès", mais les tractations seront difficiles, a-t-il reconnu.

"La bonne nouvelle, c'est qu'il y a une issue vers un accord", a dit David Cameron à l'issue d'un dîner de travail des dirigeants européens lors du dernier sommet européen de l'année. Il a ajouté qu'il restait du travail pour parvenir à s'entendre sur les quatre champs de réformes qu'il souhaite voir adoptées.

Les 28 espèrent pouvoir jeter d'ici le Conseil européen de février les bases d'un accord permettant à M. Cameron de lancer, en prônant le "oui", sa campagne sur le référendum qu'il a promis d'organiser d'ici 2017.

Si les dirigeants européens ont "manifesté leur volonté de chercher un compromis", ils ont aussi "exprimé leurs préoccupations", a relevé M. Tusk. Ils sont convenus de "travailler étroitement ensemble pour trouver des solutions mutuelles satisfaisantes" lors "de la réunion du conseil du 18 et 19 février 2016".

Deux points posent problème

Au terme d'une discussion "franche et ouverte", les dirigeants ont "bien réduit le nombre de points qui sont en discussion", a souligné le président français François Hollande. De l'avis général, deux des quatre points défendus par Londres continuent de poser particulièrement problème.

Le premier concerne le souhait du gouvernement britannique d'empêcher les ressortissants de pays membres de l'UE qui viennent travailler au Royaume-Uni de bénéficier de certaines prestations sociales lors de leurs quatre premières années de résidence. Le deuxième est l'interdiction envisagée pour les travailleurs européens de transférer à l'étranger leurs allocations familiales.

La proposition vise à rendre la Grande-Bretagne moins attractive pour les migrants, en particulier ceux des pays d'Europe de l'Est membres de l'UE. Mais elle constituerait une violation du droit européen sur la libre circulation des travailleurs.

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