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Union européenne: la France et l'Allemagne s'allient pour faire avancer l'Europe

Lors d'un sommet de l'Union Européenne à Bruxelles, vendredi, Emmanuel Macron et Angela Merkel ont plaidé en faveur d'une Europe qui avance. Les deux dirigeants se sont présentés ensemble à la conférence de presse, chose rare.

23 juin 2017, 19:20
Les deux pays révéleront leurs idées une fois qu'elles seront robustes. Ils veulent éviter d'être critiqués au cas où ils ne tiendraient pas leurs objectifs.

Emmanuel Macron et Angela Merkel ont vanté vendredi la relance de l'union franco-allemande pour faire avancer l'Europe, lors d'un sommet de l'Union européenne (UE) à Bruxelles. La rencontre a aussi permis aux dirigeants européens de prendre acte du renforcement de leur défense commune.

Vendredi, la chancelière allemande et le président français ont insisté sur leur unité concernant la défense, la migration, le climat, la lutte antiterroriste et les questions commerciales. "La symbiose entre la France et l'Allemagne est la condition pour que l'Europe avance. Il n'y a pas de solution pertinente si elle n'est pas pertinente pour la France et l'Allemagne", a plaidé Emmanuel Macron.

 

 

Complicité devant les médias

Fait très rare, le couple franco-allemand s'est présenté ensemble à la conférence de presse, qui a duré 45 minutes et s'est déroulée dans une salle pleine à craquer. Il s'agissait de montrer "que nous sommes résolus à trouver conjointement des solutions aux problèmes", selon les propos de Mme Merkel.

Les deux dirigeants ont d'ailleurs évité d'entrer dans les détails des sujets susceptibles de fâcher, comme la réforme de la zone euro. Prônée par Paris, elle suscite l'inquiétude des conservateurs allemands.

Emmanuel Macron a détaillé le modus vivendi du "couple" franco-allemand: "Quand nous aurons quelque chose de robuste, nous le rendrons public, plutôt que de fixer des objectifs qui sont des comptes à rebours que vous allez en quelque sorte guetter pour voir si on est au rendez-vous ou pas".

 

 

Revers face à la Chine

Le président français, qui participait à son premier sommet européen, y a connu un revers. Il n'est en effet pas parvenu vendredi à convaincre ses partenaires européens de laisser plus de pouvoir à Bruxelles pour contrôler les acquisitions étrangères dans l'Union européenne, notamment chinoises. Il s'agissait de protéger des secteurs stratégiques.

A l'issue d'une longue discussion dans la matinée, les chefs d'Etat et de gouvernement des 28 pays membres de l'UE ont même réécrit les conclusions qu'ils avaient prévu d'adopter sur le sujet, pour en atténuer sensiblement la portée, face à l'hostilité de certains pays du sud.

Retrouvailles en vue

Enfin, les 27 pays de l'UE (sans le Royaume-Uni) ont décidé jeudi soir de désigner en novembre les villes qui accueilleront, après le Brexit, deux agences européennes basées à Londres. Ils ont jusqu'au 31 juillet pour proposer leurs villes candidates. L'enjeu est grand puisque l'installation d'une telle agence est susceptible de générer de substantielles retombées économiques, pour le secteur hôtelier notamment.

Plusieurs nouveaux rendez-vous sont prévus dans les jours qui viennent: Emmanuel Macron et Angela Merkel se verront aux obsèques de l'ancien chancelier Helmut Kohl le 1er juillet, puis au G20 de Hambourg le 7 juillet et pour un conseil des ministres franco-allemand le 13 juillet à Paris.

La chancelière allemande a d'ailleurs invité les dirigeants et responsables européens à venir jeudi prochain à Berlin pour préparer le prochain sommet du G20.

Il s'agit du chef de l'Etat français Emmanuel Macron, de la Première ministre britannique Theresa May, des chefs des gouvernements italien, espagnol, néerlandais et norvégien, ainsi que des présidents de la Commission européenne et du Conseil européen, a indiqué vendredi une de ses porte-parole, Ulrike Demmer. Les Etats-Unis de Donald Trump seront aussi de la partie.

 

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