Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Valls ne craint pas la vérité sur les circonstances de la mort du jeune manifestant

La lumière sur la mort du jeune manifestant français, Rémi Fraisse, le week-end dernier doit encore être faite a déclaré Manuel Valls.

29 oct. 2014, 09:20
Manuel Valls a souligné que les mesures prises nécessiteraient du temps pour porter pleinement leurs fruits.

Le gouvernement n'a rien à craindre de la vérité sur la mort de Rémi Fraisse, a déclaré mercredi le Premier ministre Manuel Valls sur RTL. Le jeune manifestant a été trouvé mort dans la nuit de samedi à dimanche sur le chantier du barrage contesté de Sivens, dans le Tarn.

"Maintenir l'ordre, c'est difficile pour les policiers ou pour les gendarmes mais nous devons la vérité à la famille de Rémi Fraisse", a dit Manuel Valls.

"Nous n'avons absolument rien à cacher, rien à craindre et je crois que l'Etat de droit sortira renforcé, à partir du moment où toute la lumière sera faite", a-t-il ajouté. "Nous n'avons rien à craindre de cette vérité, elle est même utile et indispensable."

Selon le procureur d'Albi, Claude Dérens, le jeune homme de 21 ans a sans doute été victime d'une grenade offensive. Mardi, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait annoncé qu'il suspendait l'utilisation de tel engins.

La mort de Rémi Fraisse a suscité un vif émoi, notamment dans les milieux écologistes, qui dénoncent une affaire d'Etat.

Cazeneuve n'a "aucunement l'intention" de démissionner
 
Le ministre français de l'Intérieur a déclaré mercredi à Europe 1 qu'il n'avait "aucunement l'intention" de démissionner. Il est sous le feu des critiques des écologistes et de l'extrême gauche après la mort d'un jeune manifestant à Sivens, dans le Tarn.

"Je n'ai aucunement l'intention de partir alors que je fais mon devoir avec le sens de l'Etat et de la République", a dit Bernard Cazeneuve.

Bernard Cazeneuve a promis des sanctions si une faute grave était établie par les enquêtes en cours . Mais il a également pris de nouveau la défense des forces de l'ordre, cibles selon lui, depuis des semaines, d'une "violence intolérable".

"A Sivens, depuis le début du mois de septembre, 56 policiers et gendarmes ont été blessés, il y a eu 81 procédures judiciaires ouvertes", a-t-il rappelé.

"J'ai passé tout mon week-end en liaison avec ceux qui étaient en charge du maintien de l'ordre à appeler à la prudence, parce que je sentais cette violence et je voyais les provocations", a-t-il ajouté.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias