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Varsovie, Prague et Budapest mises au pilori par Bruxelles

Polonais, Tchèques et Hongrois refusent de participer au programme de répartition des demandeurs d’asile. L’Europe lance des procédures d’infraction.

13 juin 2017, 23:25
/ Màj. le 14 juin 2017 à 00:01
epa04942862 Migrants rest near the M5 motorway outskirts of the border village of Roszke, 180 kms southeast of Budapest, Hungary, 21 September 2015.  EPA/ZOLTAN GERGELY KELEMEN HUNGARY OUT HUNGARY SERBIA MIGRATION CRISIS

Chassez le naturel, il revient au galop. En lançant, hier, de très officielles et infamantes «procédures d’infraction» à l’encontre de la Pologne, de la Hongrie et de la République tchèque, trois pays qui refusent obstinément de partager le fardeau de la crise des migrants qui ébranle l’Union européenne, la Commission européenne a rappelé une cruelle vérité: la belle unité que les Vingt-Huit affichent, depuis que le Royaume-Uni a décidé de quitter l’UE, n’est que de façade.

En septembre 2015, ils s’étaient entendus pour «relocaliser» en deux ans, sur l’ensemble du territoire communautaire, 160 000 demandeurs d’asile ayant gagné l’Italie et la Grèce, après avoir traversé la Méditerranée.

On est très loin du compte: à ce jour, a indiqué, hier, le commissaire européen à la migration, Dimitris Avramopoulos, seuls 21 000 migrants arrivés dans les deux pays ont été accueillis par d’autres Etats. Les quatre pays du «groupe de Visegrad» (Pologne,...

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